Pour faire une histoire courte, ça faisait longtemps que je caressais le rêve d'écrire mon propre livre.
Par le passé, j'ai écrit plusieurs nouvelles, simplement pour le plaisir, sans aucun autre but. Il y a 2 ans, j'avais même commencé à écrire un roman et, un jour, par manque de temps/talent/discipline/énergie, j'ai tout mis de côté. Puis, au fil des jours, je me suis convaincue que j'étais bien en paix avec l'abandon de ce projet.
Cet automne, lors de l'escapade créative, j'ai pris conscience que je vivais, en vérité, avec le sentiment d'avoir un projet inachevé. J'ai réalisé que ce désir d'écrire un livre n'allait jamais disparaître. Cependant, malgré ce désir, je savais que je n'avais ni le temps, le talent, la discipline ou l'énergie pour replonger dans mon roman. Pas maintenant.
Je me suis dis qu'un projet plus court serait mieux pour le moment. Un projet qui pourrait s'intégrer facilement à ma vie quotidienne. Un projet qui m'apporterait de l'énergie au lieu de m'en siphonner.
J'ai donc choisi d'écrire un album jeunesse. Une histoire très significative, car l'idée de base repose sur une anecdote familiale. Cette fois-ci, j'ai écrit et je me suis rendue jusqu'au mot "fin". J'étais bien fière de moi.
Je me suis alors posé la question qui tue:
"Pour avoir le sentiment d'avoir réussi ce projet, fallait-il absolument que mon livre soit publié par une maison d'éditions?"
J'ai réfléchi à la question et j'en suis venue à la conclusion que ce que je voulais réellement, c'était de pouvoir tenir mon livre entre mes mains et de pouvoir le lire à mes enfants.
Je suis donc passée à l'action. Je voulais un livre, j'allais l'avoir. Pendant le congé scolaire de Noël, avec mes filles, nous avons joué le livre, à la manière d'une pièce de théâtre, et j'ai tout photographié. Avec les photos et mon texte, j'ai moi-même monté un livre-photo, puis j'ai tout envoyé à l'impression dans un laboratoire-photo.
J'adore le résultat. C'est un très beau livre.
Par le passé, j'ai écrit plusieurs nouvelles, simplement pour le plaisir, sans aucun autre but. Il y a 2 ans, j'avais même commencé à écrire un roman et, un jour, par manque de temps/talent/discipline/énergie, j'ai tout mis de côté. Puis, au fil des jours, je me suis convaincue que j'étais bien en paix avec l'abandon de ce projet.
Cet automne, lors de l'escapade créative, j'ai pris conscience que je vivais, en vérité, avec le sentiment d'avoir un projet inachevé. J'ai réalisé que ce désir d'écrire un livre n'allait jamais disparaître. Cependant, malgré ce désir, je savais que je n'avais ni le temps, le talent, la discipline ou l'énergie pour replonger dans mon roman. Pas maintenant.
Je me suis dis qu'un projet plus court serait mieux pour le moment. Un projet qui pourrait s'intégrer facilement à ma vie quotidienne. Un projet qui m'apporterait de l'énergie au lieu de m'en siphonner.
J'ai donc choisi d'écrire un album jeunesse. Une histoire très significative, car l'idée de base repose sur une anecdote familiale. Cette fois-ci, j'ai écrit et je me suis rendue jusqu'au mot "fin". J'étais bien fière de moi.
Je me suis alors posé la question qui tue:
"Pour avoir le sentiment d'avoir réussi ce projet, fallait-il absolument que mon livre soit publié par une maison d'éditions?"
J'ai réfléchi à la question et j'en suis venue à la conclusion que ce que je voulais réellement, c'était de pouvoir tenir mon livre entre mes mains et de pouvoir le lire à mes enfants.
Je suis donc passée à l'action. Je voulais un livre, j'allais l'avoir. Pendant le congé scolaire de Noël, avec mes filles, nous avons joué le livre, à la manière d'une pièce de théâtre, et j'ai tout photographié. Avec les photos et mon texte, j'ai moi-même monté un livre-photo, puis j'ai tout envoyé à l'impression dans un laboratoire-photo.
J'adore le résultat. C'est un très beau livre.
Quand j'ai tout raconté à mon amie qui habite Toronto, elle m'a demandé au téléphone: "Mais vas-tu quand même l'envoyer à des maisons d'éditions?"
Je ne sais pas. Je ne sais plus. Au départ, je voulais l'envoyer à des maisons d'éditions pour pouvoir me dire que j'étais allée jusqu'au bout de ce projet, mais là, honnêtement, je ne sais plus. Est-ce que l'histoire est assez bonne pour être publiée? J'en doute. À mes yeux, il s'agit d'une histoire exceptionnelle (elle est quand même issue d'une tranche de vie, héhé!), mais aux yeux de purs inconnus, je ne suis pas certaine qu'elle se démarquerait dans l'univers immense de la littérature jeunesse. Avant de l'envoyer, il faudrait que je la retravaille encore et encore. (Et encore et encore... car je suis, hélas, une perfectionniste.)
En même temps, j'ai envie de ne pas l'envoyer à des maisons d'éditions. J'ai envie de dire tout simplement: mission accomplie. Je voulais un livre que je pourrais lire à mes enfants et je l'ai. Voilà. Sans chercher à avoir plus, car j'ai déjà beaucoup. J'ai peur qu'en l'envoyant à des éditeurs, je me mette à attendre leur approbation pour enfin m'accorder le droit d'être fière de mon travail. Je veux en être fière maintenant. Ce soir, avant d'aller faire dodo, on lira notre livre.
Il y a tout de même de quoi être fière, non?
Pour le moment, je savoure. Pour le reste, on verra plus tard!
Je ne sais pas. Je ne sais plus. Au départ, je voulais l'envoyer à des maisons d'éditions pour pouvoir me dire que j'étais allée jusqu'au bout de ce projet, mais là, honnêtement, je ne sais plus. Est-ce que l'histoire est assez bonne pour être publiée? J'en doute. À mes yeux, il s'agit d'une histoire exceptionnelle (elle est quand même issue d'une tranche de vie, héhé!), mais aux yeux de purs inconnus, je ne suis pas certaine qu'elle se démarquerait dans l'univers immense de la littérature jeunesse. Avant de l'envoyer, il faudrait que je la retravaille encore et encore. (Et encore et encore... car je suis, hélas, une perfectionniste.)
En même temps, j'ai envie de ne pas l'envoyer à des maisons d'éditions. J'ai envie de dire tout simplement: mission accomplie. Je voulais un livre que je pourrais lire à mes enfants et je l'ai. Voilà. Sans chercher à avoir plus, car j'ai déjà beaucoup. J'ai peur qu'en l'envoyant à des éditeurs, je me mette à attendre leur approbation pour enfin m'accorder le droit d'être fière de mon travail. Je veux en être fière maintenant. Ce soir, avant d'aller faire dodo, on lira notre livre.
Il y a tout de même de quoi être fière, non?
Pour le moment, je savoure. Pour le reste, on verra plus tard!