Hier, j'étais bien découragée. Toute la journée, j'ai eu l'impression de devoir négocier avec une petite terroriste de 3 ans et demi qui menaçait d'exploser pour tout et, surtout, pour rien. J'ai passé la journée à désamorcer des bombes.
À l'exception de mes activités antiterroristes, j'avais la désagréable impression de n'avoir rien fait de ma journée. J'aurais aimé faire plus de choses, mais en même temps, j'étais tellement épuisée que je voyais mal comment j'aurais pu en faire plus.
J'ai réfléchi au problème et j'ai trouvé une piste de solution. Une piste, c'est au moins ça de gagné! J'ai réalisé que le but n'était pas d'en faire nécessairement plus, mais plutôt de le faire différemment, afin d'être moins épuisée.
C'est ainsi qu'aujourd'hui, j'ai décidé qu'aucune menace à la bombe ne viendrait annuler notre sortie au parc. Je ne voulais pas d'un autre attentat à coup de "Noooonnnnn! Je veux PAS mettre mes SOULIERS!" pendant 20 minutes. Aujourd'hui, tout de suite après le déjeuner, à l'heure où les petits terroristes sont encore en forme, nous sommes allés jouer dans un nouveau parc, que nous avons baptisé "Le parc rouge". J'ai découvert un univers fantastique! Un parc qui, entre 9h et 10h le matin, avec ses arbres gigantesques, est complètement à l'ombre. Pas besoin de chapeau ni de crème solaire. Le bonheur! La liberté! La joie intense de jouer dehors sans avoir à crémer 3 petites girouettes! Ce fut, la plus belle sortie au parc de toute l'année! Une explosion... de joie!
De retour à la maison, c'est certain que j'ai encore eu à gérer des crises, mais c'était différent. Quelque chose avait changé: j'étais plus relaxe, car je savais que peu importe la durée de la crise, on avait au moins fait quelque chose de notre journée!
J'ai peut-être l'air de me plaindre en parlant ainsi de ma fille, mais ce n'est pas du tout le cas. Oui, il y a des jours où je suis découragée. Oui, il y a des jours où j'ai l'impression de ne pas avancer, mais ces jours-là, je me donne un coup de pied "là où il faut" et le lendemain, on repart avec un souffle nouveau.
Au fond, je suis bien contente qu'elle en pose des bombes, qu'elle en fasse des crises, ma petite terroriste d'amour. C'est la preuve qu'elle sait s'affirmer et qu'elle veut prendre sa place. Et moi, en tant que Maman, elle me pousse à me dépasser, à trouver des solutions, à grandir et à devenir meilleure.
Mais si quelqu'un pouvait lui faire comprendre que j'ai assez grandi cette semaine, ça ferait bien mon affaire!;)
À l'exception de mes activités antiterroristes, j'avais la désagréable impression de n'avoir rien fait de ma journée. J'aurais aimé faire plus de choses, mais en même temps, j'étais tellement épuisée que je voyais mal comment j'aurais pu en faire plus.
J'ai réfléchi au problème et j'ai trouvé une piste de solution. Une piste, c'est au moins ça de gagné! J'ai réalisé que le but n'était pas d'en faire nécessairement plus, mais plutôt de le faire différemment, afin d'être moins épuisée.
C'est ainsi qu'aujourd'hui, j'ai décidé qu'aucune menace à la bombe ne viendrait annuler notre sortie au parc. Je ne voulais pas d'un autre attentat à coup de "Noooonnnnn! Je veux PAS mettre mes SOULIERS!" pendant 20 minutes. Aujourd'hui, tout de suite après le déjeuner, à l'heure où les petits terroristes sont encore en forme, nous sommes allés jouer dans un nouveau parc, que nous avons baptisé "Le parc rouge". J'ai découvert un univers fantastique! Un parc qui, entre 9h et 10h le matin, avec ses arbres gigantesques, est complètement à l'ombre. Pas besoin de chapeau ni de crème solaire. Le bonheur! La liberté! La joie intense de jouer dehors sans avoir à crémer 3 petites girouettes! Ce fut, la plus belle sortie au parc de toute l'année! Une explosion... de joie!
De retour à la maison, c'est certain que j'ai encore eu à gérer des crises, mais c'était différent. Quelque chose avait changé: j'étais plus relaxe, car je savais que peu importe la durée de la crise, on avait au moins fait quelque chose de notre journée!
J'ai peut-être l'air de me plaindre en parlant ainsi de ma fille, mais ce n'est pas du tout le cas. Oui, il y a des jours où je suis découragée. Oui, il y a des jours où j'ai l'impression de ne pas avancer, mais ces jours-là, je me donne un coup de pied "là où il faut" et le lendemain, on repart avec un souffle nouveau.
Au fond, je suis bien contente qu'elle en pose des bombes, qu'elle en fasse des crises, ma petite terroriste d'amour. C'est la preuve qu'elle sait s'affirmer et qu'elle veut prendre sa place. Et moi, en tant que Maman, elle me pousse à me dépasser, à trouver des solutions, à grandir et à devenir meilleure.
Mais si quelqu'un pouvait lui faire comprendre que j'ai assez grandi cette semaine, ça ferait bien mon affaire!;)
Ça commence tôt le métier de terroriste! Ici c'est mon fils de 6 mois qui est le plus coriace! Il fait travailler la patience de sa maman!
RépondreSupprimerLe problème à trois enfants rapprochés en âge comme nous c'est que lorsqu'un prend sa retraite de terroriste, l'autre la commence. Mon fils de bientôt 4 ans vient de prendre sa retraite mais ma fille de 2 ans vient de commencer...Depuis une semaine, elle a fait la magnifique découverte des «crises de bacon» et des hurlements stridents...C'était de toute beauté aujourd'hui dans la camionnette lorsqu'elle a décidé de se courber pour ne pas se faire attacher dans son siège. Ça peut faire la planche de façon très rigide à cet âge là. Bref, un beau moment de ma journée...devant quelques membres de ma famille où j'étais en visite qui me regardaient bien évidemment en ayant l'air de dire comment elle va faire pour l'attacher! Une chance que le beau sourire de nos enfants ou les «ze t'aime» nous font oublier ces moments!
RépondreSupprimerJ'ai aussi un beau petit model de terroriste ici! 3 ans et demi aussi! La derniere crise publique date de lundi, au magasin de chaussures. Monsieur a décidé que maman n'aurait pas droit a 5 minutes pour se faire envie et faire le tour de la boutique. Il a cherché a se pendre a mon cou, comme sa petite soeur, puis a jetté sa casquette fetiche a terre. Un peu exedée je lui ai dit de ramasser sa casquette (il en est responsable) et on part. Il veut pas ramasser sa casquette, puis il crise parce que j'ai ouvert la porte et que lui voulait l'ouvrir, ensuite il court loin sur le trottoire et ne veut pas revenir en voiture. J'ai quand meme reussi a rentrer chez moi avec mon petit monde sain et sauf! Ouf! Au moins on aura fait le spectacle pour plein de gens et y en a pas mal que ca a fait sourire! :-)
RépondreSupprimerEt je sens deja des premisses tres prometeur chez sa petite soeur de 16 mois. Avec elle ça va etre encore plus spectaculaire! Ouiiinnnnn!
@Mymybelle: C'est vrai que ça commence tôt! Ma fille de 16 mois a d'ailleurs découvert son arme la plus puissante: ses cris! Et quelle puissance! Aucune oreille humaine ne pourrait résister!
RépondreSupprimer@Vero: Toujours agréable une telle démonstration devant la famille!;) Les attacher dans leur siège lorsqu'ils font leur "barre de métal" est toujours un beau moment précieux dans nos souvenirs... ça et la barre de métal pour de pas entrer dans leur chaise à l'heure des repas. C'est souvent des tours de force. Tiens, ça me donne une idée, on devrait le suggérer comme numéro pour le cirque "El Cheapo" (voir: http://maman-a-bord.blogspot.com/2010/07/idees-de-sorties-pour-se-faire-fourrer.html) : "Venez voir la "Maman à boutte", qui va tenter, par tous les moyens, d'attacher sa fille de 2 ans qui fait la "barre de métal" dans son siège d'auto". On entendrait les "Oooooooh!!!! Aaaaaaaah!!!!" de la foule.
@Maman T.: Les crises dans un lieu public, ça aussi c'est un autre délice!;) C'est tellement épuisant! Ouf! Je te comprends!
J'ai remarqué, avec l'expérience (la maternité, c'est beaucoup une question d'intuition et d'expérience, je trouve!), qu'il fallait être plus vite qu'eux, c'est p'tits monstres.
RépondreSupprimerAller au parc avant qu'ils aient accumulé assez d'énergie pour avoir un trop-plein! Raconter une histoire avant qu'ils soient trop fatigués et qu'ils aient dépassé leur heure, etc. ;)
C'est comme dans beaucoup de choses : ça demande plus d'énergie au départ, mais on en sauve tellement ensuite!
@Valérie: Tu as bien raison. Il faut être plus vite qu'eux! Ça me fait penser à un enseignant d'expérience qui m'avait donné le conseil suivant quand j'avais commencé ma carrière: "Devant tes élèves, fais semblant d'avoir atteint ta limite AVANT d'avoir réellement atteint ta limite. Comme ça, tu resteras en contrôle de tes gestes et paroles." Ce fut l'un des conseils les plus précieux!;)
RépondreSupprimerC'est vrai aussi quand tu dis qu'au départ, ça demande plus d'énergie quand qu'on en sauve ensuite. Ça me fait penser à l'hiver, quand j'habille ma gang pour aller jouer dehors: c'est hyper-rushant les préparer, mais une fois qu'elles sont dehors, c'est le bonheur!:)
Merci pour ton commentaire!