dimanche 23 janvier 2011

Des petits riens en photos!

Mamanbooh nous a lancé un défi: celui de partager nos "petits riens".


"Ces choses pour lesquelles, il n'y a pas de prix?
Qui ne s'achètent pas, ne se copient pas et surtout,
ne nous trompent pas? Mais qui nous font sentir que nous sommes au
bon moment, au bon endroit et que nous sommes divinement riches..."
-Mamanbooh!

Voici donc quelques uns de mes petits riens qui, au fond, me font réaliser que j'ai déjà tout:



Voir la complicité entre mes filles!




Voir Bébé Fille vider le lave-vaisselle
(et espérer qu'elle le fasse encore dans 12 ans!)



Réaliser que Bébé Fille fait un clin d'oeil
dès qu'elle voit l'appareil photo!



mercredi 19 janvier 2011

Les derniers instants de vie

"Même s'ils se mouraient, ils avaient pris conscience qu'ils pouvaient encore avoir un but dans leur vie, qu'ils auraient une raison de vivre jusqu'à leur dernier soupir. Ils évoluaient encore, tout comme les personnes qui les écoutaient."



"Les leçons que chacun de ces mourants nous a enseignées se résument à ce même message:
"Vis de telle manière que tu n'aies pas à regretter ce que tu as fait.
Vis pleinement et honnêtement ta vie.
Vis!""

Élisabeth Kübler-Ross

extraits du livre "Mémoires de vie, mémoires d'éternité"


Mon cousin est décédé hier. Jusqu'à la toute fin, sa vie aura eu un sens. Tout ceux qui ont eu la chance de le rencontrer, que ce soit les médecins, le psychologue et le personnel de la maison de soins palliatifs, ses amis ou sa famille, tous ont été touchés par sa grande lucidité et sa belle sérénité. Jusqu'à la fin, il aura fait ce qu'il avait toujours fait; c'est à dire, donner le meilleur de lui-même.

Merci pour ces belles leçons de vie!
Repose en paix, mon cousin.

mardi 18 janvier 2011

Plaisir et sens à la base du bonheur

Je vous avais parlé du livre "L'apprentissage du bonheur" que j'avais l'intention de lire. J'ai commencé sa lecture et c'est vraiment très bon. Son auteur, Tal Ben-Shahar, est professeur à l'université de Harvard et a orienté ses recherches sur la question du bonheur.

Comme je ne veux pas me coucher très tard et que je veux limiter mon temps devant l'écran (2 de mes résolutions au quotidien!;)), je ne vous ferai pas un résumé exhaustif de cette première partie que je viens de lire. Je vais simplement vous offrir l'essentiel de mes apprentissages:

Les deux principales composantes du bonheur sont:
1) Le plaisir (bénéfice immédiat)
2) Le sens (bénéfice futur)

La bonne nouvelle? Il existe une relation de type synergique entre le plaisir et le sens. Donc, plus on retire une sensation de sens d'une activité, plus nous sommes en mesure d'en retirer du plaisir. De même que plus on retire du plaisir d'une activité, plus elle devient signifiante.

Bref, je me dis que, sur la grille horaire que j'ai remplie la semaine dernière, j'aurais dû évaluer les activités selon les critères de plaisir et de sens, plutôt que selon des critères d'efficacité... vaut mieux être heureux qu'efficace (tant mieux quand on est les 2 à la fois!;))

Je vous laisse sur le passage que j'ai trouvé le plus beau (de cette première partie du livre):

"L'illusion du fonceur est de croire que le bonheur durable viendra quand il aura atteint sa destination. Celle du viveur, de n'accorder d'importance qu'au chemin. (...) Pour atteindre le bonheur à long terme, il faut savourer le voyage vers une destination d'élection. Le bonheur, ce n'est ni parvenir au sommet de la montagne, ni escalader ses pentes sans but, mais vivre l'expérience de l'ascension."

mardi 11 janvier 2011

Gestion de temps et efficacité

Dans le cadre du cours "Prendre soin de soi", un de mes devoirs, ce mois-ci, était de remplir une grille horaire hebdomadaire en inscrivant l'activité et le niveau d'efficacité pour chaque heure de la semaine.

Je remettais toujours ce devoir à plus tard; je ne voulais pas voir sur papier à quel point j'étais inefficace et que je n'arrivais pas à faire tout ce que je voulais faire dans mes journées.

Hier matin, j'ai donc commencé à remplir la grille. Les 2 premières heures, tout allait bien. Activités inscrites à la grille: allaitement, routine du matin (déjeuner, préparer la grande pour l'école, etc), lavage, téléphone pour prendre un rendez-vous. Super! Je suis efficace!

Puis, vint la 3e heure. J'avais prévu plier 2 brassées de vêtements. Je monte donc à l'étage avec les 2 plus jeunes. Je me dis que j'aurai le temps de plier mon linge pendant que les filles s'amuseraient ensemble. Et bien non! de 9h15 à 9h45, ce fut plutôt: aide Moyenne Fille à enfiler le costume de Pikachu, aide Bébé à enfiler le costume d'abeille, "crinque" la boîte à bijoux pour Bébé, replace la ballerine dans la boîte à bijoux, enlève les costumes de Pikachu et d'abeille, accompagne Moyenne Fille à la toilette, va lui chercher un livre (ça aide à faire les numéro 2 plus difficiles!;)), enlève la couche de Bébé qui veut faire comme sa soeur, installe Bébé sur la toilette, va lui chercher un livre (à sa demande!), demande à Bébé si elle a fini (Non! Elle n'a pas fini!), attend que Bébé finisse son pipi, puis remet la couche.

La question qui tue: En remplissant la grille, vais-je écrire que j'ai été efficace? D'un côté, je ne me suis pas vraiment sentie efficace, car mon linge attendait toujours pour être plié, mais d'un autre côté, je n'ai pas perdu mon temps non plus.

L'heure suivante, pendant que les filles prennent leur collation, je profite d'un petit 15 minutes de répit pour faire un sprint de ménage. Go! Je pars! Une course contre la montre pour ramasser tout ce qui traîne. Je me sens efficace! Je vois un résultat; le salon est bien rangé!

Puis, je réfléchis à ce qui vient de se passer et je me questionne:

Est-ce que ça se pourrait que je me sente efficace, alors qu'en réalité, je ne le suis pas tant que ça? Et à l'inverse, se peut-il que certaines activités me laissent avec un arrière goût d'inefficacité, alors qu'à long terme, elles se révéleront être les plus efficaces?

Je crois que oui. Croyez-vous vraiment que le ménage de mon salon va encore paraître demain (je dirais même, à la fin de la journée)? Non! Il va encore avoir des "bébelles" qui vont traîner. Donc, à long terme, je n'ai pas été si efficace que ça! Pourtant, durant ce 15 minutes, je me suis sentie hyper-efficace.

Je reprends mon exemple du lavage qui attend pendant que Bébé est assis sur la toilette avec un livre. À long terme, je crois que j'ai été plus efficace que je ne le crois. C'est vrai: Bébé fait un pas de plus dans l'apprentissage de la propreté et elle découvre les joies de la lecture. Ce n'est pas rien! Pourtant, à ce moment, je n'avais pas la perception d'être très efficace.

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J'ai réalisé que lorsque le résultat n'est pas immédiat, j'ai moins tendance à me sentir efficace.

Par exemple, Moyenne Fille a un retard de langage; je fais donc beaucoup de stimulation avec elle. Ces temps-ci, on travaille le son "f". Elle arrive à faire le son "ffff", mais elle n'arrive pas encore à faire le son "fa". On travaille très fort, mais je ne me sens pas si efficace que ça, car elle n'arrive pas à reproduire le bon son. Cependant, je sais que le jour où elle réussira, j'aurai le sentiment d'être très efficace. C'est un peu illogique, car je sais bien que nous devons pratiquer beaucoup avant d'avoir le résultat. Je devrais donc me sentir aussi efficace, malgré le fait que le son ne sorte pas immédiatement. Je ne sais pas si vous me suivez? Ce que je veux dire, c'est que la séance où le son "fa" sortira n'aura pas été une séance nécessairement plus efficace que les autres, mais c'est seulement à ce moment-là que je verrai les résultats de l'ensemble de toutes nos autres séances.

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Puisque nous avons tendance à accorder beaucoup d'importance aux résultats que nous pouvons voir, que nous pouvons mesurer, j'ai fait un autre constat:

Ce n'est pas facile d'être maman à la maison et de se sentir efficace à chaque jour.

Il y a des jours où, malgré le fait que je n'arrête jamais, j'ai l'impression de n'avoir rien fait de ma journée! Rien fait qui se mesure, qui laisse des traces observables, qui donnent des résultats dans l'immédiat.

Je vous le dis, il faut avoir une foi immense pour être maman. Il faut être profondément convaincue que ce que l'on fait a une importance et donnera des résultats dans l'avenir.

Mais c'est aussi ça prendre soin de soi: continuer de faire les mêmes choses (ou presque!), mais en changeant notre état d'esprit. Les jours où je ne me sentirai pas efficace, car je ne verrai pas de résultats immédiats, je me rappellerai qu'élever des enfants n'est pas l'affaire d'une journée, mais bien de toute une vie! Je chasse le stress d'être maman pour le remplacer par le plaisir d'être maman... et, aujourd'hui, tant pis pour ma brassée de lavage! Bébé fille aura au moins découvert une des grandes joies de la vie: lire sur le bol!;)

samedi 8 janvier 2011

Mon cousin (2e partie)

Je suis allée visiter mon cousin, ce matin, à La Maison Victor-Gadbois. Il s'agit d'une maison qui offre les soins palliatifs pour les adultes atteints de cancer en phase terminale. Il est bien traité à cet endroit. C'est vraiment un endroit agréable pour mourir dignement. Une grande maison, entourée d'arbres avec toute une équipe pour s'occuper de 12 patients. Les chambres sont grandes, chaleureuses et offrent une belle vue sur la nature. Rien à voir avec sa petite chambre du CHSLD de Montréal où il était avant (même si c'était quand même bien comme endroit).

Contrairement à mes dernières visites, mon cousin ne s'est pas assis pour nous recevoir aujourd'hui. Il est plus faible qu'il était et le cancer avance. Malgré tout, sa belle sérénité l'accompagnait. Il nous a raconté que le psychologue de l'établissement lui avait avoué qu'il ressortait très grandi des échanges qu'il avait avec mon cousin. Je suis vraiment fière de lui! Même affaibli par le cancer, il peut réaliser de belles choses. Aider d'autres êtres humains à grandir, c'est vraiment un acte d'une grande générosité.

À ma dernière visite, j'avais apporté une copie du texte que j'avais écrit en son honneur. Ma mère lui en avait fait la lecture et il en avait été bien touché. J'étais contente qu'il puisse lire ce texte car il reflète bien ce que je ressens et, pour ma part, certains mots sortent plus facilement à l'écrit qu'à l'oral.

Aujourd'hui, mon cousin m'a dit qu'il avait fait lire ce texte à plusieurs personnes qui étaient venues le visiter. Ce fut à mon tour d'être touchée.

Je ne sais pas combien de temps il reste à vivre à mon cousin. Je sais juste que même jusqu'à la fin, sa vie aura été pleine de sens.

vendredi 7 janvier 2011

Ce n'est facile de faire le grand ménage!

Je trouve que cette période-ci de l'année est propice pour faire le grand ménage. Une maison épurée (ou en voie de l'être!), ça commence bien l'année. De plus, faire un ménage en profondeur (comme dans les "profondeurs des gardes-robes, de la salle de jeux ou tout autre endroit où il y a des profondeurs"!), ça donne de l'énergie, ce qui est en plein dans la lignée de ma thématique personnelle pour 2011: "Prendre soin de soi". Dans ce cas-ci, il s'agit de prendre soin de soi en prenant soin de son milieu de vie.

Le problème, c'est que j'ai reçu en héritage familial "la difficulté de se défaire des objets". Ça se transmet de génération en génération du côté de ma mère, quoique ma mère m'a déjà dit que cet héritage venait aussi du côté de mon père. Bref, j'en ai hérité!

"Je vais garder ça au cas où...", "Ça peut encore servir!", "Peut-être qu'un jour...": Toutes les raisons sont bonnes pour tout garder.

Par exemple, il y a ce vieux chandail de Caillou que je conservais, même si je le trouvais un peu "ordinaire" (un t-shirt "carré", tellement il est large!). C'était une connaissance de mon chum qui nous l'avait donné pour notre fille aînée, il y a plusieurs années, à la fin de sa journée de vente de garage. Même en essayant de le vendre à un prix ridicule, personne n'en voulait!;)

Aujourd'hui, je suis contente de l'avoir gardé, ce t-shirt, car Bébé Fille est en amooooour avec Caillou depuis qu'elle a trouvé une vieille cassette au sous-sol (que j'avais gardée "au cas où...") Ça fait déjà quelques jours que Caillou est son idole... et je dois avouer (avec un brin de gêne!) qu'il est devenu, en quelque sorte, mon sauveur. Le dîner sera prêt dans 10 minutes, mais Bébé Fille hurle pour avoir une collation. Qu'est-ce que je fais? "Viens! On va écouter Caillou à la télévision!" Caillou est le seul qui puisse arriver à la faire changer d'idée et à la rendre conciliante.


La voici avec son chandail de Caillou:

"Hou!Hou!"

Bon, le chandail est encore "ordinaire" et vraiment trop large (je vous rappelle qu'il est carré!;)), mais il fait le bonheur de ma fille! Il fait également mon bonheur, lorsque j'arrive à lui changer les idées (et éviter une crise!) en lui disant: "Viens! On va enfiler le chandail de Caillou!"

Je crois qu'à l'avenir, je vais avoir encore plus de difficulté à faire le tri dans mes objets. Il y aura toujours une petite voix qui me dira "Pense au chandail de Caillou! Tu étais bien contente de l'avoir gardé!" Arrrgh! Ce n'est pas facile de faire le grand ménage!

dimanche 2 janvier 2011

Réflexions de début d'année

Comme à chaque année, la période entre Noël et le Jour de l'an en fut une d'introspection, bien remplie de réflexions, de bilans et de résolutions pour la nouvelle année.

Contrairement à d'habitude, lorsqu'est venu le temps de faire la liste des projets que je voulais réaliser au cours de la prochaine année, je n'ai pas réfléchi à tous les GRANDS projets d'envergure que j'avais envie de réaliser. J'ai plutôt fait l'inverse. J'ai inscrit tous les grands projets que j'avais déjà eus, qui m'ont grugé de l'énergie en pensées, et qui me laisse un arrière goût "d'affaire non-réglée", car ils ne sont toujours pas réalisés. Même si j'avais d'excellentes raisons de ne pas les réaliser, même si j'ai fait tout plein d'autres choses à la place, il n'en reste pas moins que lorsque je repense à ces projets, je n'aime pas ce que je ressens. Un sentiment de ne pas avoir accompli ce que j'ai, un jour, déjà voulu accomplir.

Bref, j'ai commencé l'année en faisant la liste de mes non-résolutions. Tout ce que j'ai déjà dit que je ferais dans ma vie et que JE NE FERAI pas en 2011. Des exemples?

En 2011:

* Je n'écrirai pas de livre.

* Je ne compléterai pas ma maîtrise.

* (Il y en a d'autres, mais je les garde pour moi!;))


Ouf! Ça soulage! Ça ne veut pas dire que je réaliserai jamais ces projets. Ça veut juste dire qu'en 2011, j'ai envie de mettre mes énergies sur d'autres projets. Des projets bien plus petits, mais qui m'apporteront un plus grand bonheur à cette période-ci de ma vie. Des exemples?

En 2011:

* Je veux prendre le temps de bien faire mes devoirs dans le cadre du cours "Prendre soin de soi" que je suis avec l'université de Sherbrooke.

* Planifier (quelle belle étape!) et réaliser un voyage en famille sur la Côte Est américaine en voiture.

* Prendre de belles photos avec le nouvel appareil que j'ai reçu à Noël (merci Chéri!)

* (Il y en a d'autres, mais je les garde pour moi!;))


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En 2011, il y a aussi 2 livres en particulier que j'ai bien l'intention de lire:


"L'apprentissage du bonheur" et "L'apprentissage de l'imperfection". Ces deux livres m'ont été recommandés par mon prof du cours "Prendre soin de soi". Je vous en reparlerai, c'est certain, car en 2011, c'est l'orientation que je veux donner à ce blogue: des outils, des pistes de réflexions qui nous aideront à mieux prendre soin de nous et à être plus heureux.

Bonne Année 2011!